Pertes quantitatives et qualitatives
Le charançon du grain occasionne des pertes de rendement considérables qui peuvent atteindre 10 à 20% selon l'ampleur de l'infestation, voire 50% dans les cas les plus sévères (Mebarkia, 2012). Les larves consomment l’endosperme, ce qui vide les grains de leur contenu nutritif.
Outre la diminution quantitative, c'est la qualité des grains qui se trouve fortement altérée : présence d'excréments et de débris d'insectes, contamination par des restes de larves et de nymphes, perforations caractéristiques sur les grains attaqués, et augmentation de l'humidité (et donc développement fongique).
Conséquences économiques
Refus des lots contaminés par les acheteurs, déclassement commercial des céréales infestées, coûts de traitement curatif des stocks, pertes de réputation auprès des clients... Les lots peuvent aussi être rendus impropres à la consommation humaine ou animal. Il existe un risque de développement de champignons et de mycotoxines.