- Mouche de la face (Musca autumnalis) : se nourrit des sécrétions oculaires et nasales des bovins, provoquant irritation et stress, et pouvant transmettre des maladies.
- Mouche des étables (Stomoxys calcitrans) : mouche hématophage qui pique les animaux pour se nourrir de sang, provoquant irritation, stress et baisse de productivité. Elle est vectrice potentielle d’agents pathogènes.
Chaque espèce a des cycles de développement et des modes d’action différents, ce qui nécessite des stratégies de lutte adaptées.
Nuisances causées par Haematobia irritans
La mouche des cornes provoque des piqûres répétées qui prélèvent le sang des bovins. La conséquence : une irritation constante et un stress important chez les animaux. Ce stress se traduit par une baisse de la production laitière, estimée à environ 520 ml par jour pour une infestation de 200 mouches par vache (Jonsson, 1999).
Outre la diminution de la production laitière, les piqûres peuvent entraîner des lésions cutanées et favoriser les infections secondaires. Les animaux infestés peuvent également souffrir d’une perte de poids et d’une réduction de la croissance (impactant la rentabilité des élevages).
L’impact économique de la mouche des cornes est donc significatif, avec des coûts liés à la baisse de productivité, aux traitements vétérinaires et à la gestion des infestations.
Chaque espèce a des impacts spécifiques sur la santé et la productivité des animaux. Il est donc essentiel de mettre en place une stratégie intégrée de lutte : surveillance régulière des populations, gestion rigoureuse du fumier, utilisation de pièges à mouches (voir le piège contre les Stomoxes ou Flyline - piégeage de mouches adultes), et intervention ciblée en cas d’infestation.
Démarrer un protocole d’intervention