Pou Rouge

Dermanyssus gallinae

Le pou rouge est un acarien hématophage qui représente une menace majeure pour les poules pondeuses et leur production. Il se nourrit de leur sang, affaiblissant ainsi les oiseaux et impactant directement leur bien-être et leur performance. Bien que plusieurs espèces soient regroupées sous le terme « pou rouge », la principale en élevage avicole est Dermanyssus gallinae.

Cet acarien, de quelques millimètres à l’état adulte, change de couleur en fonction de son état physiologique, passant du gris au rouge ou au noir après un repas de sang. Sa présence en élevage peut entraîner une baisse de la ponte et une augmentation du stress chez les poules.
Cette espèce affecte aussi d'autres oiseaux (cailles, pigeons entre autre).


Pou rouge : cycle de vie et comportement

Cycle de vie

L'œuf est blanc ovoïde et mesure 0,2 à 0,4 mm. L'éclosion se fait 48h après la ponte à 25°C . Ces oeufs sont pondus disséminé dans l'environnement des poules. Ils peuvent également être retrouvé en quantité dans les agrégats.


La larve est blanche et possède 3 paires de pattes. Elle mue en 24 h à 25°C en protonymphe. La larve est mobile mais peu véloce. Elle n'effectue pas de repas de sang.


Les nymphes: blanchâtre à griselles ont comme les adultes 4 paires de pattes. Deux stades : protonymphe et deutonymphe. Chaque stade effectue un repas de sang. Les nymphes sont très mobiles et se disséminent dans l'habitat des poules.

Adultes: Les mâles et les femelles se nourrissent de sang. Le mâle n'effectue qu'un seul repas de sang, les femelles après chaque ponte. Le mâle est rouge vif et reste rouge. Les femelles passent du rouge au gris sombre ou noir selon leur état. La femelle pond environ 30 à 35 œufs au cours de sa vie, un rythme semblable à celui des acariens de stockage. De l'œuf à l'adulte, le cycle de vie peut être comptabilisé en 7 jours à 25 ºC. Le temps de doublement de la population est très rapide.

Infestation du bâtiment par les poux rouges

Bien que capable d'affecter toutes les poules, les parasites se retrouvent principalement dans la filière poule pondeuse et reproduction plutôt qu'en poulet de chair. Ceci est surtout lié au temps d'élevage qui induit une forte propension à densifier les parasites sur site.


Cette espèce se caractérise par sa grande résistance aux conditions climatiques et à l'absence de nourriture (9 à 12 mois).Contrairement à d'autres nuisibles, comme le pou mallophage, ils se placent rarement sur l'animal hôte, et demeurent plutôt dans l'environnement et l'écosystème des volailles.


Après le repas de sang le Dermanyssus gallinae quitte son hôte et retourne se cacher dans son habitat. La contamination par le parasite est principalement lié à la filière (matériel, animaux, persévérance des parasites dans le bâtiment); il est admis que cette contamination ne provient pas d'individus issue de la faune sauvage. Ceci démontre la difficulté à éliminer le parasite une fois installé dans un bâtiment.

Habitat naturel et comportement

Le pou rouge aime rester dans l'environnement de ses hôtes. Ils sont présents dans tous les types d'élevage mais principalement en poules pondeuses. Ces poux rouges se cachent dans les moindres interstices du matériel (processus semblable aux ténébrions en poulailler) et peuvent former des grappes.


Les structures en bois et les volières sont généralement plus difficiles à traiter car elles offrent plus de cachettes aux parasites. Les poux rouges affectionnent les zones à proximité des zones de repos et de ponte de leurs hôtes (nids, perchoirs, caillebotis). Dans ces agrégats on trouve facilement des adultes, des œufs, des larves et des nymphes.


Les poux rouges sont sensibles à la lumière, ils ont tendance à se cacher pendant la journée et commencent à se déplacer et à se nourrir pendant la nuit. L'espèce Dermanyssus gallinae ne reste pas longtemps sur son hôte vivant car le repas de sang dure en moyenne 30 min. Après son repas, l'acarien retourne dans son environnement.


Nuisances / impact économique

Vecteur de stress et pathogènes

Les poux rouges sont une source de nuisances pour les élevages de poules et les éleveurs. Ils profitent des périodes d'inactivité des poules pour effectuer leurs repas sanguins, provoquant stress, nervosisme, chute de ponte, anémie voire mortalité.


Les poux rouges sont aussi connus pour la transmission de nombreux pathogènes. Les populations de poux rouges dans un élevage de volaille peuvent être importante, ce qui n'est pas sans conséquence sur la production.


Dégradation de la qualité des produits

En plus de provoquer du stress, une chute de ponte et de la mortalité la présence de poux rouges peut occasionner une baisse de la qualité des œufs par souillure.


Par roulement, les œufs écrasent les poux rouges présent sur la bande à oeuf ou sur les oeufs et les tâchent. En cas de forte infestation les poux rouges peuvent être présents sur les oeufs lors du ramassage : une vraie gène pour les opérateurs et fermiers.

le bâtiment et le matériel comme abris

Les poux rouges se logent dans le matériel et dans le bâtiment. Ils sont dotés d'une très grande résistance, puisqu'ils peuvent vivre plus d'un an sans s'alimenter. Ils ralentissent leur métabolisme en période de vide et sont donc moins sensibles aux traitements.


Toutes ces conditions rendent la lutte contre le poux rouges avec des méthodes de lutte traditionnelle difficile. Il est parfois impossible d'éradiquer complètement le parasite et des vagues de poux rouges se succède selon les lots et les périodes. L'installation de prédateurs offre des perspectives particulièrement intéressante sur le long terme ou en combinaison avec d'autres méthodes. Les poux rouges sont visibles à l'œil nu à l'état adulte et les grappes sont clairement identifiables.


Les prédateurs de poux rouges Androlis PRO & Taurrus PRO

Dans la nature, les populations de poux rouges restent sous contrôle grâce à la présence de leurs prédateurs naturels, qui limitent leur prolifération. En élevage, la lutte biologique, ou biocontrôle, vise à rétablir cet équilibre en introduisant des prédateurs spécifiques des poux rouges : ANDROLIS PRO et TAURRUS PRO.

Ce protocole repose sur des lâchers successifs de prédateurs dans le bâtiment d’élevage. Progressivement, ces auxiliaires s’installent et réduisent durablement les populations de poux rouges. Lors des premiers lots, 5 à 6 lâchers sont nécessaires pour contrer l’infestation initiale.

Lorsque certaines zones spécifiques, comme les perchoirs ou les nids, sont particulièrement touchées, les prédateurs peuvent être relâchés dans des dispositifs adaptés, tels que des sachets ou des bouteilles, notamment pour ANDROLIS. En cas d’infestation massive, une synergie avec APPICU’RE permet d’affaiblir les populations de poux rouges avant d’introduire les prédateurs pour un contrôle plus efficace.


Nos solutions naturelles :

- Androlis & Taurrus

- Androlis sachet

- Androlis bouteille

- Appic’ure liquide


Les solutions chimiques, quelles qu’elles soient, ont montré leurs limites dans l’éradication des poux rouges. De plus, elles laissent des résidus toxiques dans les bâtiments et les fumiers, qui finissent par se retrouver dans l’environnement.

En revanche, l’utilisation de prédateurs naturels, comme ANDROLIS PRO et TAURRUS PRO, constitue une méthode efficace, en accord avec les principes d’une agriculture écologique et durable. Grâce à ces solutions naturelles, BESTICO s’inscrit pleinement dans une démarche agroécologique, offrant aux éleveurs une alternative performante aux traitements chimiques traditionnels.


FAQ - Poux rouges

Comment éliminer les poux rouges du poulailler ?

Pour éliminer poux rouge du poulailler, nous recommandons udes lâchers réguliers de prédateurs Androlis & Taurrus. En complément et si besoin, l'Appic'ure liquide dans l'eau de boisson renforce la rapidité d'action des prédateurs. Utilisez cette méthode de lutte biologique vous permet de vous passer d'insecticides.

À quelle fréquence faut-il traiter contre les poux rouges ?

Dans un poulailler nous recommandons d'installer les prédateurs Androlis & Taurrus dès l'arrivé des animaux et régulièrement. Idéalement toutes les 6 à 8 semaines. Cette fréquence permet de maintenir une protection constante tout au long de l'année,


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Une lutte naturelle et efficace contre les mouches exige des lâchers d'insectes prédateurs selon un planning précis. Contactez-nous pour connaître les possibilités.